Futur président de la république ?

Azali déclaré vainqueur du premier tour avec 62% par la CENI : la stabilité est mise à mal. Le lendemain de l’annonce des résultats par la CENI déclarant Azali Assoumani vainqueur du premier tour avec 62% des voix, une vive tension s’est emparée du pays.

À Hamramba, à 19h00, heure locale de ce mardi 16 janvier, le taux de participation s’élevait à seulement 16%. À Moroni, des barricades ont été érigées et des actes de vandalisme ont été commis pour protester contre ces résultats contestés. «Nous sommes déterminés à faire respecter la justice.

Cette proclamation est inadmissible, nous irons jusqu’au bout», a déclaré Bourhane Hamidou, du mouvement Woneha et candidat se considérant comme le deuxième élu au second tour. Le parti Orange, ainsi que d’autres partis et mouvements, se sont alignés derrière le mouvement Woneha. La tension est extrême et le chaos règne partout dans Ngazdja.

La contestation monte et les manifestations se multiplient

De nombreux manifestants estiment que vandaliser le magasin de l’Onicor est un droit absolu, car cette entreprise a depuis des années exploité le peuple avec des prix exorbitants et inhumains. La population prend la parole sans aucun jugement. Mais au-delà de ces manifestations citoyennes, le pays court de grands risques. Il est donc primordial de se pencher sur une analyse approfondie pour répondre à cette question préoccupante.

La Cour Suprême doit trancher : retour à la normale, chaos ou changement ?

Trois possibilités se profilent selon l’analyse des enjeux actuels. Tout d’abord, le pays peut espérer retrouver la stabilité par le biais d’un dialogue constructif. Il est impératif de renouer avec la paix sociale et la stabilité pour assurer un retour à la normale.

Ensuite, il y a le risque du chaos si l’une des parties refuse de respecter les autres et s’entête dans ses revendications exclusives, sans considération pour le bien commun. Enfin, nous pouvons envisager un changement si la Cour Suprême prend position. Chaque camp revendique la victoire et la CENI a fait entendre sa voix. Un mot qui a déclenché une réaction en chaîne. Deux jours se sont déjà écoulés depuis cette annonce explosive.

Ce matin, l’ambiance est tendue et les demandes d’obtenir les vrais résultats se multiplient. Une grande partie de la population ne croit pas en ces chiffres, selon RFI. Des barricades de pneus enflammés jonchent les routes et les transports en commun risquent d’être fortement perturbés pendant des heures. «Un grand malaise» engendre un «Grand Bordel», affirme un habitant, ajoutant : «Seuls les leaders doivent éviter l’anonymat, nous sommes tous dans l’œil du cyclone».

Cette situation critique requiert une résolution urgente afin de garantir la stabilité et la sécurité des Comores. Le monde entier attend de voir quel sera le dénouement de cette crise politique, qui pourrait avoir des répercussions majeures sur l’ensemble de l’archipel. Il est temps pour les dirigeants de faire preuve de responsabilité et de trouver une solution pacifique pour faire face aux défis actuels. Le sort du pays en dépend.

NJ