Défi pour les candidats inconnus aux Comores : se faire connaître face à la notoriété d’Azali Assoumani

Comment se prétendre être élu président de la République, sans être connu ? Une question qui se pose alors que se dessine la campagne électorale aux Comores. Azali Assoumani, surnommé “le papi de la présidence”, semble avoir une chance qui lui sourit une fois de plus. Mis à part Kiki, Mouigni, Bourhane Hamidou et le parti JUWA, les autres candidats sont des inconnus. Le mouvement NALAWE, par manque de stratégie, se défavorise d’avance.

Azali Assoumani semble être le favori avec des assises dans les quatre murs de l’archipel. Son retour au pouvoir semble inévitable, à moins d’une erreur politique. Cependant, il est entouré de douteux par ces personnages, ce qui nous rappelle l’adage : “mieux vaut mille ennemis jurés qu’un ami hypocrite”. 

Ces candidats, dont plusieurs sont inconnus, auront du mal à s’imposer face à Azali Assoumani, qui bénéficie déjà d’une certaine notoriété et d’un réseau établi. La compétition semble donc déséquilibrée dès le départ.

Il est donc primordial pour les candidats inconnus de développer une stratégie plus solide afin de se faire connaître et de convaincre les électeurs. Sinon, Azali Assoumani risque de rester encore longtemps le “papi de la présidence” aux Comores. KIKI, Dr Salim du parti JUWA pourront très bien créer cette surprise si l’un aller désister pour soutenir l’autre; “chose impose avec ces gourmands du pouvoir” jure un sage de la place

Djounaid Ali Athoumane (La Redaction)