SOMA fait face à des difficultés dans sa participation aux élections de 2024

Annissi Chamsiddine

SOMA fait face à des difficultés dans sa participation aux élections de 2024

Politiquement, le mot d’ordre du parti SOMA sera pas  forcement suivi par les « petits » électeurs. Les lieutenants du gouverneur Anissi, président d’honneur de cette formation politique n’ont pas d’autre choix s’ils  veulent réellement l’existence de leur parti. Ce parti jouait trop avec le silence, et aujourd’hui il finit de ne plus rien dire par rapport à la participation à l’élection de 2024. « Toutes les négociations ont échoué, SOMA n’a pas les biceps d’aller seul, lui qui reste le grainier politique de l’ile » Said Attoumane nous fait cette révélation ce matin.

Il n’est pas un secret pour personne, SOMA est la source, la moule et/ou le panier  politique de l’ile d’Anjouan aujourd’hui. Zaki Ahmed Abou, forgé et grandi dans l’école politique SOMA jusqu’au jour qu’il a sauté sur le flot d’ORANGE et investit candidat à l’élection du  gouverneur le mercredi 15 novembre 2023. Djanfar Bao, candidat rejeté à défaut de versement de caution, ce dernier représente le parti Hury et il est jusqu’à maintenant chef du cabinet à Dar Nadja. Pour finir, on insiste le choix du Dr Zaidou Youssouf candidat de l’AMP ; membre clé du parti d’Anissi Chamsidine.  Yasser Ali Assoumani a aussi travailler à son tour en tant que conseiller en communication du gouverneur Anissi Chamsidine.

Pour ne pas citer que ces exemples, on tient à rappeler que Miroidi Aboudou directeur de l’ONICOR, Dhoulkamal Dhoihir ministre aux affaires a été élu sous la couleur du parti SOMA et devenu vice-président à l’Assemblée nationale.

« Anissi a intérêt »

Juré devant Dieu à la terre sainte qu’il ne sera jamais à l’encontre du chef de l’Etat. Il répète à plusieurs reprises ce fait. Pactiser avec une opposition «sans programme qu’Azali Nalawé » dixit MS. Hafi,  serait la grave erreur qui enterrerait son parti et lui aussi politiquement. Anissi peut négocier avec Azali pour espérer une robine qui soutiendrait l’existence de son parti. Un parti vidait des lieutenants comme Zaki Ahmed Abou, Ali Moustoifa (Radjabou) et d’autres influents vers le PARTI ORANGE de Kiki de «la rue publique».

Seule chance qui pourrait faire vivre ce parti qui n’est âgé que 7 ans est le fait que SOMA est une formation idéaliste qu’électoraliste. Sauf par ingratitude, mais les Comoriens savent que la politique d’excellence et de la méritocratie est d’origine «d’anissisme».

L’erreur qu’a commis le gouverneur de l’ile est celle qui l’a poussée faire  action :   « je ne suis pas candidat aux élections, je donne la chance à un autre » et réaction : « tant que la corruption durable de ce régime n’est pas mise fin, l’empire du mal s’amplifierait toujours » telle réaction très choquante aux acolytes  d’Azali. Quatre de plus Anissi a joué le rôle de l’opposition constructive en étant dans le même navire que ces corrupus-corrupteurs de longue durée. Anissi, manager d’oxymore   

Nabil Jaffar

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